Le Roi de France a désormais établi son pouvoir sur la Dordogne, et l’époque de la cour succède à celle de la féodalité. Les traces LA CROPTE vont aussi se faire plus parisiennes.
La branche La Cropte aînée établie à Lençais s’étant éteinte, l’avenir du nom repose sur la descendance d’Hugues de La Cropte (1396-1448), qui a épousé Marie Vigier, dame de Chantérac.
Différentes lignées vont se développer qui comme l’usage le veut alors porteront le nom La Cropte suivi du titre de seigneur d’ici ou de là : seigneurs de La Mothe, de Portafé, de Chassaignes, de Frampalais, de la Meynardie, de Bourzac, de Saint-Abre, de Chantérac.
Le temps passant, les usages évolueront et le titre de seigneur tombera en désuétude et les titres de vicomte, comte et marquis prennent en quelque sorte le relais.
A la veille de la révolution ne subsistent que trois branches :
- celles de Bourzac et de Saint-Abre, issues du fils aîné d’Hugues, Bertrand de la Cropte, né vers 1428 s’éteindront au siècle suivant.
- celle de Chantérac, issue du fils cadet Jean de La Cropte qui eut le domaine de Chantérac dans son lot lors de l’héritage de sa mère Marie Vigier.
Dix générations de cette branche La Cropte établie à Chantérac se sont succédées avec un seul garçon pour assurer la lignée jusqu’à Gabriel-Louis de La Cropte, chevalier, seigneur, marquis de Chantérac, ainsi qu’il est cité dans le nobiliaire de Saint-Allais [2].
Pendant ces quatre siècles les autres garçons sont majoritairement officiers ou prélats, et n’ont pas de descendance masculine. La plupart des filles entrent au couvent.
A partir du 17ème siècle, on peut suivre les Chantérac de génération en génération.
C’est sans doute dans cette période que les La Cropte adoptent deux femmes nues et échevelées pour tenants de leur blason.
C’est en tout cas fin XVIIème qu’apparaît le titre de Marquis dont la couronne surmontera leur blason.