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Bertrand, 51 ans et blessé de la première guerre, qui a été secrétaire d’état à la marine dans l’entre-deux-guerres, écrit à l’époque de l’occupation dans ‘la Terre et l’homme’ :

« On aime sa mère parce qu’elle est votre mère. J’aime mon pays parce que c’est mon pays. »

« Peut-être n’est-il pas inutile à l’heure ou trop de déracinés sentent s’obscurcir l’instinct national pour ne plus éprouver que les réflexes confus et barbares qui agitent les masses anonymes, d’y ajouter toutes les raisons qui font de notre pays le plus admirable de tous ».

« Ce n’est ni par l’effort de géniaux constructeurs, ni par les systèmes de théoriciens nuageux, mais par le retour aux vieilles disciplines nationales que notre paysan désaxé depuis plus de trois siècles retrouvera à la fois son équilibre et sa grandeur. »

D’après les souvenirs de Stanislas de Chantérac, sa fille Madeleine, née en 1921,  fut déportée pour avoir aidé à transporter des documents de la zone occupée vers la zone libre. Elle revint très affaiblie de sa captivité et mourut en mars 1945.

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