Claire, fille d’Audoin

Marie Chantal Héliette Louise Claire est née au château de et à Cires lès Mello (Oise) le 06.07.1859, +à Warluis (Oise) le 22.05.1929,

Warluis est à 25km de Cires-Les-Mello.

Elle avait épousé à Cires-lès-Mello les 9 & 20.07.1886 François Adrien Henry comte d’ELBÉE né à Warluis (Oise) le 25.04.1856, + le 23.05.1935, fils du comte Charles, maire de Warluis, et de Marie Louise Evrard de Vadancourt.

Ils eurent deux enfants :

  • Roselyne d'ElbéeRoselyne d’Elbée, née en 1887 + en 1953 sans alliance.
  • Joseph Audoin Maurice d’Elbée, né à Warluis le 05.12.1889, mort pour la France le 23.03.1918.

On doit à l’alliance de Claire avec Henry d’Elbée de trouver le blason La Cropte dans l’église du Pin-en-Mauges (Maine et Loire), ville natale de Jacques Cathelineau, premier généralissime de l’Armée catholique et royale de Vendée.
Cette église, détruite en 1793, fut restaurée puis complètement reconstruite. En 1899, on inaugura une série de 15 vitraux à la gloire des chefs vendéens dont la famille Cathelineau fut le principal commanditaire.

La famille d’Elbée offrit sans doute ce vitrail, ainsi qu’en témoignent à droite à côté de celles de son mari les armes La Cropte de Claire et à gauche les armes de leur cousin germain, marquis d’Elbée, et de sa femme. Les généalogistes s’accordent toutefois à dire qu’il n’y ait aucune parenté entre la famille GIGOST d’ELBÉE du général vendéen et la famille d’Elbée.

Le vitrail illustre l’épisode où Maurice Joseph Louis GIGOST d’ELBÉE, connu comme Maurice d’Elbée, qui avait succédé à Cathelineau après sa mort au combat obtint de ses hommes le pardon des Bleus qu’ils avaient fait prisonniers par la récitation du Notre Père (« pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés »). 
Maurice Gigost d’Elbée fut très grièvement blessé à la bataille de Cholet contre les troupes de Kleber le 17 octobre 1793. Réfugié à Noirmoutier sur le conseil de Charrette, il est fusillé en janvier 1794 avec toute la garnison et la plupart des autres réfugiés royalistes lorsque Turreau s’empare de l’île. Son fils Louis-Joseph Maurice né le 12 mars 1793 mourut à son tour en 1814 des blessures reçues à la bataille de Leipzig dans les armées de Napoléon.

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