Origine de la branche
HUGUES de la CROPTE (Génération IX) né en 1395 ou 96, a épousé, au plus tard l’an 1427, Marie Vigier, dame de Chantérac, [et autres lieux], fille de noble Hélie Vigier, damoiseau, viguier de Siorac, seigneur de Chantérac en partie. Elle hérite de la juridiction de Chanteyrac.
Leurs descendants La Cropte sont d’abord coseigneurs de Chantérac :
En effet, Hugues devenu par son mariage seigneur de Chantérac, meurt jeune et Marie Vigier se remarie avec Guillaume de La Porte, fils de Bertrand de la Porte et de Jeanne Fayolle, elle-même dame de Chantérac. Ils ont deux fils, François et Arnaud de la Porte.
JEAN de la CROPTE, (Gén X), fils cadet d’Hugues, qui hérite des droits de son père sur la seigneurie de Chantérac passe, le 6 mai 1480 un accord avec son beau-père Guillaume de la Porte : Il y est convenu que la seigneurie de Chantérac soit partagée par moitié.
Pendant quatre générations, les La CROPTE de Chantérac vont ainsi partager avec les La PORTE de Chantérac le titre de coseigneurs de Chantérac.
En 1605 Charlotte de La Porte, fille unique, épouse François d’Aloigny. Elle semble avoir été la dernière de sa lignée à porter le titre de dame de Chantérac. Ses descendants ne portent plus le titre de coseigneur de Chantérac. La lignée masculine de la famille d’Aloigny s’éteindra au début du XIXeme siècle.
Charles de la Cropte (Gén XIV), dernier mentionné comme coseigneur dans l’ouvrage de Saint-Allais, meurt en 1639 ou 40, Son fils Louis-Joseph de La CROPTE, (génération XV), né peu après 1600 est le premier à ne plus être mentionné comme coseigneur, mais comme seigneur de Chantérac dans la généalogie de Saint-Allais.
sources :
Généalogie La Porte Internet 2019 Geneanet
et http://jm.ouvrard.pagesperso-orange.fr/armor/fami/l/la_porte.html
Généalogie d’Aloigny Internet 2019 http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Aloigny.pdf
De 1450 à 1750, dix générations de cette branche La Cropte établie à Chantérac vont se succéder avec un seul garçon pour assurer la lignée jusqu’à Gabriel-Louis de La Cropte, chevalier, seigneur, marquis de Chantérac, ainsi qu’il est cité dans le nobiliaire de Saint-Allais.
Pendant ces trois siècles, les autres garçons sont majoritairement officiers ou prélats, et n’ont pas de descendance masculine. La plupart des filles entrent au couvent.
A partir du 17ème siècle, on peut suivre les Chantérac de génération en génération.
C’est sans doute dans cette période que les La Cropte adoptent deux femmes nues et échevelées pour tenants de leur blason. C’est en tout cas fin XVIIème qu’apparaît le titre de Marquis dont la couronne surmontera leur blason.