Jean
de Chantérac (rameau 41), 17 ans en 1939, préparait l’Ecole Navale au lycée Saint-Louis. Ses parents l’envoient faire sa deuxième année à Bordeaux.
À partir de 1941 l’obligation des chantiers de jeunesse qui avaient été créés dès le 30 juillet 1940 en substitution du service militaire supprimé par l’armistice du 22 juin est étendue à tous les Français de zone libre. Jean est incorporé pour 8 mois aux Chantiers de la Jeunesse Marine au cap Matifou, près d’Alger.
En 1942, il revient à Paris. Pour échapper au STO institué le 16 février 1943 pour les hommes nés en 1920, 1921 et 1922, il trouve un emploi aux « chemins de fer » comme guichetier en gare de Bois-Colombes. Il prépare les concours d’ingénieurs et intègre Supélec dont il sortira diplômé en 1946