39/45 Branche G

Alphonse de La Bourdonnaye (branche G), fils d’Elisabeth de Chantérac, quitte Paris en 1940 avec sa famille devant l’avance allemande et se replie au château de Chantérac. Des amis les rejoignent. La 3e division légère mécanique qui s’est battue depuis la Dyle en Belgique jusqu’aux ponts de Saumur, regroupe ses débris dans les environs. Les officiers emplissent la maison d’une agitation juvénile, dans cette période de grande tristesse. Une prise d’armes émouvante, avec un impressionnant appel des morts de cette grande unité, a lieu après l’armistice dans le pré de la terrasse.

L’été s’achève et la famille rentre à Paris, dans la dispersion et dans l’épreuve. Alphonse et sa femme Elisabeth se séparent et divorcent. Elisabeth participe dès 1940 à la Résistance, sous le nom de Dexia ; elle est impliquée l’année suivante dans la première grande affaire de résistance, restée connue comme l’affaire du réseau du Musée de l’Homme, jugée par les Allemands en février 1942. Dix condamnations à mort seront prononcées. Emprisonnée six mois au Cherche Midi, Elisabeth est relaxée par un tribunal soucieux de ne pas frapper trop fort en un temps où l’occupant essaie de séduire l’opinion française par l’idée de collaboration. C’est dans la résistance qu’Elisabeth fera connaissance du professeur Robert Debré qui est veuf et qu’elle épousera en secondes noces en 1956.

Les enfants d’Alphonse partagent les mêmes convictions et, dès qu’ils en ont l’âge, les traduisent par leurs engagements.

Geoffroy et Guy perdront la vie. Leurs noms sont gravés sur le monument aux morts de Chantérac.

Bertranne , Nicole et Oriane seront décorées de la médaille de la résistance

1 commentaire

  1. Elisabeth a connu Robert bien avant la guerre car il était pédiatre des ses enfants.
    Il l’a beaucoup soutenue lors de sa tuberculose pulmonaire qui a nécessité un long séjour dans les Alpes au plateau d’Assy

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